Tour d’horizon de la maladie d’Alzheimer

alzheimer

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui peut vous rendre la vie insupportable, à vous mais aussi aux personnes qui vous entourent.

En France, on compte à ce jour plus de 900 000 personnes malades, et près de 225 000 nouveaux cas chaque année. Cette maladie est irréversible, mais il existe des mesures de prévention, ainsi que des moyens plus ou moins efficaces de ralentir la maladie.

Quelles sont les origines de cette maladie ?

Découverte en 1906, la maladie d’Alzheimer tient son nom du psychiatre et neurologue allemand l’ayant découverte : Aloïs Alzheimer.

Il découvrit cette maladie en associant les divers symptômes, notamment la dégénérescence progressive de fonctions cognitives, ainsi que des lésions cérébrales spécifiques.

Le premier cas qu’il observa, et qui lui permit cette découverte, fut celui d’Augusta Deter, et un deuxième cas complètement identique sera reconnu en 1911, confirmant la théorie et l’existence de la maladie d’Alzheimer.

Néanmoins, l’étude de la maladie n’a pas été populaire au cours de la première partie du siècle, notamment par le manque de cas observables.

Ce n’est qu’entre 1970 et 1980 que les études reprendront, grâce aux progrès faits en médecine, et en 1990 plusieurs gènes liés à l’apparition de la maladie sont identifiés et permettent des avancées dans la prévention, ainsi que de trouver des solutions pour retarder la progression des différents stades.

Quelles sont les causes possibles ?

Les causes de la maladie peuvent être diverses et s’associer de différentes façons.

Bien sûr, la plus importante est le vieillissement, mais la maladie peut aussi être liées aux facteurs suivants :

D’autres facteurs peuvent intervenir comme une maladie cardiovasculaire, le diabète, un traumatisme cranien ou une carence en vitamine B.

Une consommation trop élevée de graisses saturées, contenues notamment dans les chips, la margarine et tout autre produit gras.

De plus, selon une nouvelle étude menée sur des souris par des chercheurs de l’Université d’Illinois à Chicago, des bactéries se trouvant au niveau de la bouche peuvent aussi causer ou du moins favoriser le développement de la maladie.

Il y a-t-il des personnes ayant plus de risque de développer la maladie ?

Les personnes les plus enclines à développer la maladie d’Alzheimer sont bien entendu les personnes âgées, puisqu’une personne âgée est bien plus encline à développer des maladies mentales, et plus spécifiquement une démence.

Mais de plus, des études ont démontré que les personnes de plus de 65 ans pouvaient aussi développer la maladie d’Alzheimer simplement suite à un traumatisme crânien.

Quels sont les symptômes et conséquences de la maladie ?

Il faut savoir que la maladie d’Alzheimer suit une évolution classique, mais que vous pouvez aussi développer des symptômes et/ou comportements uniques, car chaque personne qui développe la maladie est unique. Le shéma classique est le suivant…

Stade primaire

Au début de la maladie, le patient fait face à des troubles de la mémoire légers et a tendance à oublier les événements les plus récents.

Il fait aussi face à des difficultés au quotidien dues à ces oublis, tels que des difficultés dans la gestion de l’argent par exemple, mais aussi une désorientation dans l’espace ou le temps.

Côté psychologique, des sauts d’humeur, un repli sur soi et une déprime sont souvent observables.

Conséquence : Le patient est désorienté et peut éprouver quelques difficultés dans les activités quotidiennes, mais il reste néanmoins totalement autonome.

Stade intermédiaire

Le patient oublie les faits récents, ainsi que les événements venant de se passer, mais il peut néanmoins se remémorer des souvenirs datant de plusieurs années sans soucis.

Il fait aussi face à des pertes d’équilibre, mais aussi de la coordination, rendant l’écriture difficile et la marche très pénible. Calculer, se concentrer et s’orienter devient très difficile, voire impossible. De plus, le langage en est appauvri, ce qui donne lieu à des répétitions et des phrases incompréhensibles et/ou incomplètes.

Sur le plan psychologique et social, on observe des sautes d’humeur plus fréquentes, un repli sur soi encore plus important, de l’agitation et de la méfiance, mais aussi une certaine insensibilité et des problèmes de sommeil plus ou moins conséquents.

Conséquence : La personne atteinte de la maladie a besoin d’une aide pour les activités quotidiennes, que ce soit par sa famille ou une aide médicale.

Stade avancé

À ce stade, la personne touchée par Alzheimer ne se souvient ni d’événements récents ni d’événements lointains, la mémoire est complètement atteinte.

Les muscles se rigidifient, ce qui rend les déplacements ainsi que la déglutition difficiles, mais fige aussi l’expression faciale. Côté social, l’isolement est total et la personne vit dans son « propre monde ».

Conséquence : Le patient est complètement dépendant de ses proches et devient une charge quotidienne et onéreuse pour eux, mais de plus, il a aussi besoin d’un suivi médical constant et d’une aide pour toutes les activités, même les plus basiques et vitales.

Quels sont les traitements possibles pour Alzheimer ?

Il n’existe malheureusement pas de médicaments permettant de guérir la maladie d’Alzheimer.

Cependant, certains médicaments peuvent aider à ralentir la progression des divers troubles cognitifs liés à la maladie. On compte deux catégories de médicaments, les anticholinestérases et les anti-glutamates, qui peuvent être prescrits au besoin par un neurologue, psychiatre ou gériatre.

Stade primaire et intermédiaire : les anticholinestérases

Les anticholinestérases sont des médicaments permettant de lutter contre une substance qui agît sur l’apprentissage ainsi que la mémoire : l’acétylcholine.

Celle-ci est fabriquée par les cellules nerveuses chez les patients atteints par la maladie d’Alzheimer. En prenant les médicaments, le comportement ainsi que les gestes du malade seront améliorés.

Stade intermédiaire et avancé : Les anti-glutamates

Les anti-glutamates sont des molécules permettant de bloquer l’interaction entre des cellules réceptrices et le glutamate, une substance qui est produite par les cellules nerveuses lorsque la maladie d’Alzheimer est contractée et qui détruit les autres cellules au niveau du cerveau et du système nerveux.

Les anti-glutamates permettent donc de ralentir la perte de mémoire, mais aussi la dégradation des fonctions cognitives du patient.

Contre les autres symptômes

D’autres médicaments peuvent vous êtes prescrits, notamment en cas de dépression ou de troubles du sommeil. Bien sûr, ceux-ci devront être adaptés selon les autres traitements prescrits pour la maladie.

Quels sont les traitements possibles pour Alzheimer ?

Il n’existe malheureusement pas de médicaments permettant de guérir la maladie d’Alzheimer.

Cependant, certains médicaments peuvent aider à ralentir la progression des divers troubles cognitifs liés à la maladie. On compte deux catégories de médicaments, les anticholinestérases et les anti-glutamates, qui peuvent être prescrits au besoin par un neurologue, psychiatre ou gériatre.

Stade primaire et intermédiaire : les anticholinestérases

Les anticholinestérases sont des médicaments permettant de lutter contre une substance qui agît sur l’apprentissage ainsi que la mémoire : l’acétylcholine.

Celle-ci est fabriquée par les cellules nerveuses chez les patients atteints par la maladie d’Alzheimer. En prenant les médicaments, le comportement ainsi que les gestes du malade seront améliorés.

Stade intermédiaire et avancé : Les anti-glutamates

Les anti-glutamates sont des molécules permettant de bloquer l’interaction entre des cellules réceptrices et le glutamate, une substance qui est produite par les cellules nerveuses lorsque la maladie d’Alzheimer est contractée et qui détruit les autres cellules au niveau du cerveau et du système nerveux.

Les anti-glutamates permettent donc de ralentir la perte de mémoire, mais aussi la dégradation des fonctions cognitives du patient.

Contre les autres symptômes

D’autres médicaments peuvent vous êtes prescrits, notamment en cas de dépression ou de troubles du sommeil. Bien sûr, ceux-ci devront être adaptés selon les autres traitements prescrits pour la maladie.

Peut-on passer par des traitements naturels ou des médecines alternatives ?

Outre les médicaments, il existe d’autres traitements naturels et thérapies qui peuvent être suivis afin de limiter les symptômes de la maladie, mais aussi freiner la dégradation de la mémoire et des fonctions cognitives, ainsi que lutter contre l’isolement, comme :

  • la kinésithérapie : aide pour la motricité et peut prévenir l’isolement.
  • la musicothérapie : améliore le comportement.
  • l’aromathérapie : améliore le comportement.
  • la thérapie assistée d’animaux : améliore le comportement et prévient l’isolement.
  • la rééducation orthophonique : maintenir la communication et limiter les difficultés de langage.
  • la stimulation cognitive : ralentir la perte d’autonomie dans la vie quotidienne.

Quels moyens de prévention ?

Il existe quelques mesures de préventions pour éviter ou au moins retarder le développement de la maladie d’Alzheimer, et celles-ci sont relativement simples à mettre en place :

Certains aliments sont conseillés pour prévenir la maladie comme les poissons gras, les noix, l’huile d’olive, les aliments riches en vitamines E, les aliments riches en vitamines C, les aliments riches en folate.

Sources :

Étude sur souris : https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0204941