Les impacts du changement climatique sur la faune et la flore : ce qu’il faut retenir

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La flore et la faune font partie intégrante de la vie humaine. Entre l’exploitation des ressources terrestres et maritimes, ainsi que le développement du monde, les populations n’ont pas fait attention aux impacts qui ont été causés sur la biodiversité et l’écosystème.

Toutefois, il est important d’en avoir connaissance pour être conscient du danger que nous encourons et pour pouvoir apporter des solutions sur le court, le moyen ainsi que le long terme.

La relation entre la faune et la flore

Il faut dire que la faune et la flore sont interdépendantes. En effet, certaines espèces animales contribuent exclusivement à la survie ainsi qu’à la reproduction de certaines plantes et certaines espèces végétales aident à la survie de la faune. Autrement dit, l’une ne peut pas exister sans l’autre.

Les impacts du changement climatique sur la flore

Bien que la flore sache s’adapter au changement, des impacts ont néanmoins été constatés ces dernières années. Les arbustes et arbres rares rencontrent, par exemple, des problèmes de survie. De plus, la sècheresse et les inondations ne sont pas favorables à leur conservation, ce qui risque d’entraîner leur extinction définitive.

Les forêts sont également victimes de ce phénomène. Avec la déforestation, surtout courante dans les pays en voie de développement, la pollution et le réchauffement climatique, les forêts n’arrivent plus à assurer leur rôle principal.

En termes d’agriculture, il a été constaté que le changement climatique a perturbé la production des fruits et légumes. La floraison de certains arbres fruitiers, par exemple, s’avance de quelques jours. Tel est le cas des pommiers dont la floraison s’est avancée de plus de 10 jours en l’espace de 30 ans. L’arrivée précoce d’un climat frais n’est également pas favorable à la pollinisation et à la fécondation.

Il arrive, cependant, que les plantes qui ne supportent pas l’hiver arrivent à survivre durant cette période, car les températures saisonnières connaissent une augmentation depuis maintenant un certain temps.

À cet effet, le changement climatique peut à la fois avoir un effet bénéfique et néfaste sur la flore. Mais pour la préserver efficacement, il faut prendre les précautions nécessaires telles que la plantation massive d’arbres, l’arrêt définitif des déforestations, ainsi que la réduction de l’exploitation des forêts et des espèces rares, mais aussi précieuses.

Les impacts du changement climatique sur la faune

Sachez que l’impact du réchauffement climatique sur la faune a été largement sous-estimé par les chercheurs. Après des réajustements, la conclusion est tombée : la moitié des mammifères terrestres et plus d’un quart des oiseaux sont en danger.

Cela s’avère être un grand problème lorsque la survie d’une espèce dépend d’une alimentation spécifique. Tel est le cas du Koala qui se nourrit exclusivement d’eucalyptus.

Parmi les espèces vulnérables, on retrouve :

  • Les poissons-limes à taches orange. Ceux-ci se nourrissent essentiellement de monacanthidae qui est également une espèce en voie de disparition à cause du réchauffement de l’océan.
  • L’ours polaire. Avec la disparition de la banquise arctique en été, le retard de sa formation en automne et sa fonte précoce en printemps, l’avenir de cet animal est mis en danger.
  • Le manchot Adélie. Cet oiseau, qui vit en Antarctique, se nourrit de Krill, un crustacé qui évolue sous la calotte glacière. Il a été constaté que la population de ce dernier a considérablement diminué avec la réduction de la quantité d’algues et de la banquise, ce qui ne favorise pas l’alimentation du manchot Adélie.
  • L’ensemble des coraux du monde entier sont également en danger, car ils ne supportent pas l’augmentation de la température océanique.

Bien que les animaux sachent généralement s’adapter aux changements, ils n’ont pas pu le faire à cause d’un changement climatique trop brutal et trop rapide. C’est à cause de cette situation que les périodes de reproductions ont été décalées, les migrations des oiseaux se sont rarement faites, et que l’hibernation est devenue trop courte.

Les mesures à prendre

Afin de ralentir le plus possible la dégradation de notre planète, il est suggéré de prendre des mesures adéquates qui visent principalement à diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Les constructeurs immobiliers sont, par exemple, invités à construire des immeubles qui consomment peu d’énergies.

Chaque foyer peut également contribuer à préserver la planète en utilisant des appareils électroménagers qui consomment peu et en ayant recours aux énergies solaires et éoliennes. L’usage du plastique doit également être considérablement réduit. Si cela n’est pas possible, les populations sont invitées à ne pas jeter du plastique n’importe où, surtout dans les océans et les forêts.

Il faut également sensibiliser les personnes concernées par l’exploitation des ressources à le faire de manière responsable et respectueuse de la nature.